objets fabriqués par les poilus dans les tranchées
122La Religion Dans les tranchées, côtoyant la mort, nombreux étaient les soldats qui se réfugiaient dans la foi et réalisaient des objets religieux. Briquet à l’effigie de Jeanne d’Arc représentée auréolée, aux cheveux longs. Les Poilus avaient foi en « la Sainte Patronne des Armées » qui fut béatifiée en 1909 et canonisée après la Guerre. Une Croix est représentée
LesPoilus Ont La Parole - Dans Les Tranchées : Lettres Du Front 1917-1918 pas cher : retrouvez tous les produits disponibles à l'achat sur notre site. En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisés et de réaliser des statistiques.
Forumsur les objets fabriqués par nos poilus . Accueil ; S'enregistrer ; Connexion ; Horloge artisanale faite par un poilu. 4 participants. ART DES POILUS :: Artisanat de poilu / tranchée :: Objet en laiton / cuivre. Page 1 sur 1. Horloge artisanale faite par un poilu. SNIPE AIR Ven 28 Juil - 22:52. Bonjour, après pas mal d'années d'absence, me voici de nouveau.
Dansles tanhées, ’est ien sû le laiton (mélange de zin et de uive) ui est le plus utilisé , car on le trouve partout (il y a des millions de douilles de 75 ) et Il est modelable par simple martelage. Pourquoi fabriquer ces objets ? Les raisons sont multiples :
Danspresque toutes les fermes, ils étaient posés sur la cheminée. Art des tranchées. Des vases sculptés dans les douilles d'obus par les Poilus. Partie visible de la guerre où l'on
not angka can t help falling in love. Démonstration de fabrication d’un objet en laiton par le dinandier Jean Boisserie Centre d’études et musée Edmond Michelet, 17 septembre 2022, Brive-la-Gaillarde. Démonstration de fabrication d’un objet en laiton par le dinandier Jean Boisserie Samedi 17 septembre, 14h30 Centre d’études et musée Edmond Michelet Gratuit. Entrée libre dans le jardin du musée. Démonstration de fabrication d’un objet en laiton par le dinandier Jean Boisserie dans les jardins du musée Michelet. Centre d’études et musée Edmond Michelet 4 rue Champanatier, 19100 Brive-la-Gaillarde Brive-la-Gaillarde 19100 Corrèze Nouvelle-Aquitaine Parking public à proximité. 05 55 74 06 08 Demeure bourgeoise du XIXe siècle, la maison de la rue Champanatier fut acquise par Edmond et Marie Michelet en 1929 et agrandie en 1938. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Edmond Michelet qui était, alors, chef du mouvement Combat » du Limousin y accueillit réfugiés et résistants. Le musée a été inauguré le 8 mai 1976. En lien avec l’exposition temporaire Les artistes des tranchées. 1914-1918 », le maître dinandier et meilleur ouvrier de France, Jean Boisserie, réalisera une démonstration de fabrication d’un objet en laiton dinanderie dans les jardins du musée Michelet. Après avoir minutieusement observé les objets fabriqués par les Poilus pendant la Première Guerre mondiale, Jean Boisserie reproduit les gestes et les techniques employés par les soldats-artistes pour réaliser à son tour, à partir d’une douille d’obus vierge, un objet en laiton. Plongez dans l’artisanat de tranchées différemment avec cette démonstration ! Dates et horaires de début et de fin année – mois – jour – heure 2022-09-17T143000+0200 2022-09-17T160000+0200 ©Jean Boisserie, reportage Musée de la Résistance de Limoges Cliquez ici pour ajouter gratuitement un événement dans cet agenda Centre d'études et musée Edmond Michelet Brive-la-Gaillarde Corrèze Brive-la-Gaillarde Corrèze Brive-la-Gaillarde Corrèze
L’ARTISANAT DES TRANCHEES EN 1914-1918 Par Toussaint Pirotte Avant-propos. Période de repos Dans la tranchée. Dans la tranchée. Il y a près de trente ans, par le plus grand des hasards, je découvrais chez un brocanteur français une formidable collection de briquets anciens fabriqués par des soldats de toutes les armes et de toutes les nations belligérantes pendant la première guerre mondiale. J’ignorais alors tout de l’artisanat des tranchées mais fus séduit par sa qualité. Je m’offris donc deux exemplaires de briquets décorés chacun de deux médailles. Plus tard, j’allais découvrir en brocante deux remarquables plumiers sculptés, l’un, liégeois, évoquant directement 1914-1918, et l’autre signé en creux du prénom de son créateur, Willy », probablement un soldat allemand. D’autres bonnes fortunes m’ont permis par la suite d’acquérir quelques objets supplémentaires. Mais ce sont surtout les projets d’expositions de la Maison du Souvenir » qui allaient accentuer en moi ce goût naissant pour ce type d’artisanat dans la mesure surtout où il est représentatif des aspirations comme des craintes de ces poilus » et autres pioupious » qui, souffrant le martyre des tranchées, tentaient d’échapper à leur horreur en bricolant » jusque dans leur cagna, en attendant un assaut ou quand la pluie d’obus et de bombes se faisait moins intense. Je me suis alors mis vraiment en recherche active et suis arrivé, en quelques mois, à réunir une assez grande quantité d’objets très variés en vue de les exposer en 2008 à la Maison ». Il est cependant indispensable d’apporter de multiples précisions afin que chaque visiteur puisse, à son tour, découvrir toute la richesse de ces objets et la motivation qui animait leurs habiles créateurs. Telle est la raison, la justification de ces pages. Toussaint PIROTTE Les origines de l’artisanat des tranchées. Il existe, dans nos régions comme ailleurs, de multiples traces historiques de sièges de villes Maastricht, par exemple et même, dans un passé fort ancien parfois, de réquisitions de civils en vue de creuser des tranchées et réaliser des fortifications dans nos campagnes. Cependant, c’est au cours de la première guerre mondiale que le concept même de guerre de position va acquérir sa pleine signification. Or, l’artisanat pratiqué par des militaires en attente de combats a été pratiqué bien avant et notamment au cours de la guerre des Boers, à la fin du XIXe siècle. Toutes les réalisations anciennes, produites par des soldats, sont aujourd’hui regroupées sous la dénomination générique d’artisanat des tranchées ou trench art. Elles comprennent également les œuvres de soldats prisonniers de guerre. Cette activité artisanale a aussi été pratiquée pendant la guerre 1940-1945 sur divers fronts mais aussi pendant la guerre de Corée ou celle du Vietnam. La Maison du Souvenir » expose par ailleurs de nombreuses réalisations de nos prisonniers de guerre de 1940-45 ou encore des prisonniers russes contraints, au cours du second conflit, à travailler dans nos charbonnages. Nous avons cependant limité nos recherches aux seuls objets de 14-18 et au seul front de l’ouest avec une préférence pour les pièces – rares – réalisées à l’Yser. C’est, faut-il le dire, la France et la Grande-Bretagne et, dans une moindre mesure les Etats-Unis, qui recèlent le plus d’exemplaires intéressants. Enfin, il faut souligner que certains types d’objets étaient déjà réalisés au Maroc, dans les années 1910, notamment lors des émeutes de Fez. Au vu de la décoration notamment de nombreux coupe-papier, nous sommes tentés de croire que cette activité a partiellement été importée en Europe par des troupes coloniales mais a connu son plein développement en France et en Belgique dès l’hiver 1914-1915. La forme de la lame de ces coupe-papier est d’inspiration nord-africaine. Mais pourquoi donc cet artisanat ? La réponse, ici, me paraît évidente il s’agissait principalement de s’occuper l’esprit, car si les soldats de l’été 1914 sont souvent partis la fleur au fusil », très vite ce conflit s’est transformé en guerre de position. Il fallait finalement se faire face et creuser des tranchées pour conserver le terrain conquis. Bien sûr – et particulièrement au cours des deux premières années, en France – il y avait de nombreuses attaques meurtrières commandées par des généraux des deux camps peu soucieux des sacrifices humains. Bien sûr, surtout là où les positions étaient renforcées par de sérieuses fortifications Liège, Namur, Anvers, Verdun,…, le front connut d’atroces journées où les obus pleuvaient ! Mais, en dehors de ces périodes, mieux valait de ne pas trop penser au lendemain. Il fallait donc se vider l’esprit en occupant les mains. Il fallait, aussi, préserver son individualité et laisser une trace ! Enfin faut-il dire que l’acte de créer est aussi une manière de lutter contre l’angoisse et la quasi certitude de la mort ! Des troupes remontent aux tranchées après quelques jours de repos à l’arrière. Sans doute de nombreux soldats furent-ils initiés par des artisans marocains ou algériens passés maîtres dans l’art de travailler le cuivre en le martelant et en le ciselant. Mais il faut se souvenir aussi qu’à l’époque il y avait un très grand nombre d’ouvriers et d’artisans. Et même les paysans 40 % des effectifs étaient volontiers bricoleurs ; certains, par exemple, dans nos régions, forgeaient des clous pendant les mois d’hiver. Beaucoup de nos soldats pouvaient ainsi se montrer manuellement fort habiles et c’est la raison pour laquelle il arriva fréquemment que l’artisanat des tranchées atteignit le niveau de l’art. D’autre part, comme nous l’avons dit déjà, chacun avait tendance à affirmer sa personnalité et donc à faire preuve d’originalité d’où une variété toujours plus grande dans la production. Enfin, il faut dire que, pour ceux qui étaient inhabiles, un commerce » parfois intense s’installa et l’on vit se créer, dans les cantonnements, de véritables ateliers où s’activaient de nombreux soldats temporairement désoeuvrés. Les matériaux. Il s’agit pratiquement toujours de matériaux de récupération prélevés sur le champ de bataille. Il y a bien quelques réalisations en bois mais elles sont rares. Dans la plupart des cas, on crée un objet au départ du métal soit des douilles de tous calibres et principalement des douilles d’obus Le chausse-pied du papa Merx fut fait d’une douille. On tente également de récolter de l’aluminium pour la fabrication de bagues et des morceaux de bakélite, une résine synthétique inventée par le chimiste belge, Leo Baekeland Gand, 1863 – Beacon, Etat de New-York, 1944, naturalisé américain, une invention qui allait lui valoir une fortune considérable. Les formes de l’artisanat. Il en est de très simples, évidentes, comme ces vases faits d’une douille d’obus parfois à peine décorée. Ce sont les pièces les plus nombreuses et donc les plus faciles à trouver. Le problème, c’est que ces pièces, lourdes et le plus souvent à l’étranger, entraînent des frais d’expédition … qui peuvent atteindre voire dépasser le coût de l’objet lui-même ! Une exceptionnelle collection anglaise de vases et autres objets réalisés au départ de douilles d’obus. Certaines de ces réalisations portent le nom de l’endroit du front où elles ont été produites pour la Belgique, le plus fréquemment Yser, Dixmude ou Ypres. Certaines douilles sont seulement légèrement ciselées ou découpées dans le haut mais il arrive aussi que la décoration s’inspire fortement de l’art nouveau et donne alors de très belles œuvres. Douille assez simplement décorée, avec évocation non précise du lieu. L’insigne de régiment soudé à la base évoque l’artillerie. Ce sont en effet surtout des artilleurs qui ont fabriqué ces vases que seuls – ou presque – ils pouvaient transporter sans problème grâce à leur charroi. Ici, une forte influence de l’art déco, les motifs décoratifs étant le plus souvent des fleurs ou des oiseaux. De même. Deux petites douilles. La première porte également un insigne de régiment et a un bord légèrement travaillé ; la seconde porte quatre frises. Les mêmes douilles peuvent être assez simplement transformées en objets utilitaires comme ce pot à tabac[1] exposition. Mais, le plus souvent, on décore la réalisation en soudant par exemple le blason de la ville la plus proche. Ici, Verdun. Mais la recherche de l’utilitaire peut s’avérer beaucoup plus pointue » comme ce moulin à poivre ou à café Moins utilitaire certes – sauf au mess des officiers ! – ce gong D’autres types d’obus sont transformés aisément en cendriers A la fois cendrier et bougeoir Fumer, on l’a compris, était l’un des principaux passe-temps » des poilus. Et là, dans la fabrication de briquets, la créativité va s’en donner à cœur joie Briquet de table réalisé au départ d’un petit obus 7,5 cm de haut et 2,3 cm de diamètre Très beaux exemplaires de briquets en forme de livre. Un artisanat fort recherché par les collectionneurs. D’autres briquets. Mais, la vie dans l’humidité des tranchées rend la conservation et l’usage des allumettes hypothétique. On fabrique donc des étuis notamment décorés d’un trophée ici, une boucle de ceinturon allemand portant le Gott mit uns ». La tabatière a aussi son succès de même que la boîte pour tabac à priser. L’objet suivant ne relève pas à proprement parler de l’artisanat des tranchées. Il s’agit en fait d’une tabatière qui, garnie de bonbons, a été offerte par la reine Mary à tous les soldats anglais du front de l’ouest et de Russie. Cette boîte abritait soit le tabac, soit l’argent, soit encore des lettres reçues. Toujours dans le cadre des objets utilitaires, on crée, par exemple, cette palette pour la farine, le café, le thé,… Purement décoratif, en revanche, ce faux réveil Autre domaine où l’artisan va faire preuve d’une créativité exceptionnelle c’est ce qui tourne autour de l’expédition et de la réception de lettres. Ainsi de ces encriers parfois d’une facture exceptionnelle Encrier réalisé par des artilleurs français. La partie frontale est décorée d’un insigne de casque Adrian de l’artillerie. Elle compte trois supports pour porte-plume et coupe-papier. Plus beau encore et nettement plus rare, cet encrier double deux pointes de fusée avec un plateau gravé Yser 1918 » ainsi que deux poignées faites chacune de deux balles soudées par le culot et un cadre abritant soit une photo soit, comme ici, une carte postale évocatrice de pays alliés. Les porte-plume et porte-crayon ont aussi la faveur des poilus. Ils sont généralement réalisés au départ de deux cartouches de Mauser ou de Lebel. Le porte-plume du dessus comporte deux douilles soudées avec une plume d’un côté et, de l’autre une feuille de cuivre évoquant une petite plume d’oie, gravée Souvenir 1914-15-16-17 ». Le second, réalisé à peu près de la même manière comporte deux cartouches dont les balles, dégagées de leur douille et retournées, présentent d’un côté un crayon, et de l’autre une plume très fine. Mais ce sont les coupe-papier qu’aujourd’hui encore on trouve le plus facilement D’inspiration parfois nettement nord-africaine, on constatera que beaucoup de ces coupe-papier adoptent la forme du yatagan comme il arrive assez communément que la poignée se termine par un croissant. Toutes ces réalisations se font au départ de ceintures d’obus. Après leur sortie de l’âme du canon, ces ceintures présentent des rayures profondes dont l’écartement varie en fonction du calibre. Récoltées sur le champ de bataille, il faudra d’abord et à grand-peine les dégager du logement dans lequel elles sont enchâssées. Ce sera alors par martelage d’une partie que l’on obtiendra la lame, ces opérations se réalisant le plus souvent sur le culot de l’obus servant alors d’enclume. D’autres réalisations, plus rares, présentent une lame découpée dans le corps d’une douille, façonnée et insérée dans une balle ou dans un manche en bois. La première de ces lames évoque un kriss. On y a soudé un insigne de régiment anglais Northumberland fusiliers. La seconde, absolument remarquable, gravée Ypres » est insérée dans une cartouche elle-même complétée par de plus petits projectiles et un insigne de régiment. Autre lame montée sur une cartouche de Mauser. Il arrive aussi qu’un artisan ramasse un morceau de shrapnel et y monte l’une de ces terribles flèches que les avions allemands lançaient au-dessus des fantassins et qui causaient de nombreux morts. Tout ce matériel lié à la correspondance est complété par des plumiers le plus souvent réalisés en bois. Le premier que nous présentons est gravé. Souvenir 1914 » et porte les initiales C et W. Sur l’un des longs flancs, on distingue Liège. 1915 et 1916 » La seconde pièce de ce genre est superbement gravée et porte, à l’intérieur du couvercle. Le prénom Willy ». Probablement ici, une réalisation allemande. Le poilu, dans sa tranchée, pense bien évidemment à sa famille. Il réalise alors des jouets, toujours au départ de matériaux récupérés. Ici, un superbe biplan. Le fuselage est fait d’une grosse cartouche .303. Les roues sont également des bases de .303. Un autre magnifique exemplaire. L’un des premiers tanks. Ces pièces fabriquées en bois ou en métal abritent souvent une … tirelire. Tank-encrier. Il arrive aussi à nos soldats de manifester, à travers leurs réalisations, tout le spleen » qui les gagne, éloignés de leurs jeunes enfants. Ainsi de ce berceau tout en laiton. L’épouse, la fiancée ne sont évidemment pas oubliées. Bracelet réalisé par un Tommie avec dix pièces de 3 pences. Bracelet en argent décoré de quatre pièces d’un demi-mark en argent également. Mouchoir brodé. Mais est-ce un poilu qui s’est fait petite main ou bien la réalisation vient-elle de l’arrière. Nous ne le saurons sans doute jamais mais ce qui est certain, c’est que l’engouement pour ces souvenirs a aussi mobilisé » des commerçants en définitive fort peu scrupuleux ! Magnifique bracelet réalisé avec la base d’un obus et bagues d’aluminium rehaussées de décors variés. Trois de ces bagues avec, de gauche à droite, en décor, une croix de Lorraine, une couronne anglaise et une croix de guerre. Pour la réalisation de bagues, il faut se mettre à la recherche de pièces d’aluminium, les fondre puis couler le métal en tube creux dans un moule de tôle ou de terre, ensuite scier le tube en rondelles, les amincir avec une mauvaise lime puis ciseler avec adresse et patience les initiales de l’aimée ou encore ajuster au chaton un décor qui sera par exemple, suivant le camp, une croix de Lorraine ou la croix allemande. L’idée première ayant conduit à la réalisation des bagues vient d’une constatation le canal de mise à feu des obus a, à peu près le diamètre d’un doigt, notamment la fusée allemande de 77 qui se rapproche le plus des dimensions d’un doigt de femme. Mais l’esprit d’observation du poilu va bientôt le conduire au coulage … en se servant du fourreau de la baïonnette du fusil Lebel. Sa forme conique permet d’obtenir toute une série de gabarits. On utilise aussi un vieux tube de bicyclette en y introduisant, comme noyau, un morceau de bois parfaitement cylindrique. Pour la fusion du métal, on utilise généralement une cervelière », sorte de calotte d’acier que les soldats portaient sous le képi avant l’introduction du casque Adrian. Afin d’obtenir un métal dépouillé de scories, on pratique la technique industrielle du perchage » qui consiste à mélanger longuement au moyen d’une branche de bois vert. Démoulé, le métal est alors découpé en rondelles plus ou moins épaisses et le travail de polissage peut commencer. Il restera alors à graver des initiales sur le chaton ou encore, fort souvent d’y souder un petit emblème probablement réalisé en séries par des boutiques » spécialisées. Le bijou terminé sera passé à la toile émeri au grain de plus en plus fin. Il ne restera plus qu’à polir énergiquement avec un morceau de bois tendre ou … sur le cuir du ceinturon. Parfois, on installe le petit atelier dans les ruines d’une maison bombardée. Il s’était ainsi créé de véritables ateliers de fabrication où toutes les compétences rencontrées à proximité s’étaient réunies, associées. Chacun exécutait alors une partie du travail fondeur, mouleur, scieur, découpeur, ébaucheur, finisseur, ciseleur et graveur. Et c’était dans ces boutiques que se rendaient ceux dont les doigts s’avéraient trop malhabiles. Il ne fait aucun doute que l’artisanat des tranchées a débouché sur un véritable commerce. Le poilu réalise également de nombreux cadres, tantôt en bois, tantôt en métal. Ici, un cadre métallique pour une peinture évoquant l’aide notamment alimentaire apportée par les Etats-Unis. Plusieurs bateaux comme celui-ci HMS Empress of Britain » furent convertis en transports de troupes dès mars 1915. Encore une belle réalisation. Enfin, les sentiments souvent profondément religieux amènent nos artisans à réaliser des crucifix Crucifix. Signalons enfin que ce qui précède ne constitue qu’un éventail d’objets, les montrant dans toute leur variété. Boîte à gants ou à mouchoirs en métal argenté repoussé sur cinq faces. Coquetier réalisé au départ d’une pointe de fusée. Cinq godets à Schnaps. La plus belle et la plus rare des pièces présentées à la Maison du Souvenir » un taxi de la Marne réalisé principalement avec des tabatières ciselées trente centimètres de long. Le capot se soulève pour offrir un espace de rangement et le toit s’ouvre sur cinq logettes destinées à recevoir soit des bijoux, soit des fards. Un véritable travail d’orfèvre ! Un taxi de la Marne ». [1] Les poilus, souvent grands fumeurs, éprouvaient évidemment le besoin de mettre leur tabac à l’abri de l’humidité.
Les écoliers découvrent les armes et divers objets de la grande guerre FB Par publié le 13 novembre 2017 à 10h38, modifié à13h00. Vendredi dernier les écoliers, des classes de CM1 et CM2 de l’école de primaire de Montbron, avaient rendez-vous avec Jean-François Blanchon...Vendredi dernier les écoliers, des classes de CM1 et CM2 de l’école de primaire de Montbron, avaient rendez-vous avec Jean-François Blanchon à la salle des fêtes de Rouzède. Ce passionné d’histoire, notamment de la grande guerre, possède une immense collection objets afférant à cette période de notre histoire. Des armes le fusil Gras, la carabine Lebel pour les Français, le fusil Mauser pour les Allemands. Le fusil de manœuvre en bois pour les bataillons scolaire créés en 1888. Beaucoup d’artisanat de tranchée », ces objets fabriqués dans les tranchées par les Poilus pendant leurs heures de repos à partir notamment de douilles d’obus en laiton. Des vêtements, la tenue bleu horizon, des livrets militaire et des photos d’époque. Jean-François Blanchon a pu raconter aux enfants l’histoire de chacun de ces objets. Les écoliers étaient encadrés par leurs professeurs, Philippe Gauducheau et Stéphane Bourdet. Cette visite rentrait dans le cadre d’une étude plus vaste de la guerre de 14/18. Quelques jours avant cette visite les écoliers avaient passé deux après-midi à étudier cette guerre avec Maurice Bresson, lieutenant-colonel en retraite habitant Montbron. Pour compléter cette étude et perpétrer le devoir de mémoire, une délégation de ces classes a participé à la cérémonie du 11 novembre, au monument aux morts, avec lecture de quelques textes de Poilus et chant de la Marseillaise. Il vous reste 90% de cet article à lire
Pendant la guerre de 14-18, les poilus ont développé un artisanat des tranchées. Ils fabriquaient des briquets, des coupe-papiers ou des bijoux. A Clermont-Ferrand, un petit musée privé présente une sélection de ces objets. Pendant la guerre de 14-18, les poilus ont développé un artisanat des tranchées. Ils fabriquaient des briquets, des coupe-papiers ou des bijoux. Depuis des années, Christian Bourg a réuni plusieurs milliers de ces objets dans une cave aménagée du vieux Clermont, constituant peu à peu un vrai musée privé. C'est en chinant dans les brocantes et vide-greniers de la région qu'il a trouvé ses trésors de l'artisanat de tranchée. "C'est une passion qui est née chez un grand-oncle de Saint-Amant-Tallende avec la découverte de premiers briquets de poilus. Dés que j'ai découvert l'histoire autour de ces briquets, ça m'a vraiment donné envie de les collectionner.""Un antidote au désespoir"Il y a des objets crées par nécessité, pour faire des cadeaux et rassurer la famille. D'autres servaient à faire du commerce ou du troc. "Les soldats de 14-18 ont de grandes périodes d'accalmie, et ils fabriquent des objets pour s'occuper, pour tromper l'ennui. C'est probablement un antidote au désespoir." Cet artisanat a même été encouragé puisqu'un concours a été organisé à la salle du jeu de paume à Paris. Les briquets sont les réalisations les plus typiques "on peut considérer que ce sont les premiers objets que les soldats ont fabriqué pour remplacer les allumettes qui étaient très humides dans les tranchées. Ils en avaient besoin pour allumer certaines munitions qui étaient encore relativement archaïques mais aussi pour allumer des lampes à pétrole. Ils étaient toujours faits avec les matériaux que l'on trouve à profusion sur les champs de bataille, c'est-à-dire les douilles d'obus."De véritables bijoux ciselés dans les tranchéesMais on trouve aussi des objets dont la vocation était moins utilitaire, comme des bagues "la guerre n'avait épargné aucun corps de métier et on a retrouvé dans les tranchées des ciseleurs, des bijoutiers qui faisaient des bagues. En France, on n'avait pas d'aluminium à l'époque et les soldats le récupéraient donc au péril de leur vie. Ils récupéraient des ogives ou des obus qui n'avaient pas éclaté pour faire ces objets." Malgré un outillage rudimentaire, certains objets fabriqués par les soldats sont très fins. Tous ne sont pas en métal le travail du bois avait aussi sa place dans les tranchées. En témoigne la magnifique canne brandie par Christian Bourg "elle comporte un serpent lové avec deux lézards et le pommeau se termine par une chouette. Il est gravé "Verdun code 304", alors n'oublions pas que l'an prochain, on va commémorer le centenaire du début de la bataille de Verdun !" Le musée a reçu une reconnaissance officielle puisqu'il a été labellisé par la mission du centenaire de la première guerre Mondiale. Il se visite uniquement sur rendez-vous ; les réservations peuvent se faire à l'adresse durée de la vidéo 04 min 58 A Clermont-Ferrand, un petit musée privé expose l'artisanat des tranchées • ©France 3 Auvergne
Un siècle aujourd’hui … le 4 août 1914 … l’Allemagne envahissait la Belgique ! Art & Artisanat des tranchées – Trench Art & Craft WW1 * 1914-18 Depuis toujours, les militaires ont fabriqué divers objets pour occuper leur convalescence ou les périodes d’inactivité inhérentes à leur vie. Ce travail apparait d’une manière plus significative durant le XIXème siècle et se développera particulièrement lors de la 1ère guerre mondiale. A B C A Canne en malacca et buis – Tête de hussard – ca 1810 B Détail d’une canne de militaire datée 1819. C Canne Art Populaire de militaire – Fin XVIIIème siècle . De petits chefs-d’œuvre nous sont parvenus et parmi ceux-ci, de très beaux objets d’Art Populaire. Mais, dans ce domaine bien particulier, peut-on parler d’Art populaire au même titre que les travaux de pont » des marins 1 ou ceux des bergers ou des herdiers 2 ? Certains le pensent mais je ne suis pas convaincu ! En effet, parmi les soldats, nous retrouvons de très nombreux hommes de métier ou artisans qualifiés. La plupart, vont appliquer les gestes de leur profession d’avant guerre. Dès lors, l’exécution témoigne d’un réel savoir-faire, voire d’une impressionnante maîtrise … ce qui n’enlève rien à la qualité de leurs créations, bien au contraire … mais il ne s’agira, en aucun cas, d’art populaire. 1 Production d’objets divers fabriqués par les marins. 2 Pâtre communal dans le nord-est de la France et en Wallonie. Canne en palissandre incrustée d’argent – Hydravion allemand – Biplan Albatros 1916 Ces incrustations en argent massif sont de très belle qualité. Ce travail est, sans aucun doute, celui d’un homme de métier bien expérimenté … Il ne s’agit donc pas d’un objet art populaire. 1916 – Hydravion Albatros – réf No747 01-Public Domain En effet, les objets qui méritent cette appellation échappent aux règles d’ateliers. L’exécution et la finition peuvent varier sensiblement. Dans certains cas, le travail est fruste, maladroit, naïf …, mais l’inexpérience des auteurs ne les empêche pas d’atteindre régulièrement à la beauté … à la poésie. Comme je l’ai souligné dans un de mes articles consacrés à cet Art, l’une des caractéristiques essentielles de celui-ci, parfois partagée avec les arts premiers, est son ignorance des modes de représentation naturaliste méconnaissance de la perspective, rabattements dans le plan, mépris des proportions ainsi que de nombreux exemples de perspective morale ». Canne monoxyle représentant une grenouille – XIXème siècle. Bel exemple d’Art Populaire avec ses caractéristiques particulières Très jolie canne de herdier » et très bel objet d’Art Populaire avec mépris des proportions ainsi qu’un bel exemple de perspective morale » … le loup est plus grand que le cheval. Le résultat est différent. Le geste du sculpteur est moins précis ; l’interprétation est plus fantaisiste, frôle parfois l’imaginaire et laisse apparaître occasionnellement un trait » de sa culture régionale. L’art populaire existe sans aucun doute dans la production des objets de tranchées mais, certainement, dans une moindre mesure. Définir ce genre n’est pas simple ! … Durant ces deux derniers siècles, les tentatives ont été nombreuses et les avis divergent. Les uns l’apprécient pour sa simplicité, sa naïveté, sa sincérité, pour la force de ses traits rudes et maladroits, son absence de style réel … Les mêmes critères le déprécieront pour d’autres. Les spécialistes et les encyclopédistes laissent subsister de nombreuses questions sans réponse précise. Est-ce l’art du ou d’un peuple ? … Est-ce un art non-savant ? … Est-ce l’art des non-artistes ? … Personnellement, j’apprécie ce travail populaire lorsqu’il présente une quasi-absence de formation artistique. L’aspect mercantile Les objets répétitifs produits en nombre dans un but mercantile ne méritent pas l’appellation Art Populaire ». Les précédents ne manquent pas, comme les objets forêt noire » ou les santons de Provence » qui ont cessé d’être des œuvres d’art pour devenir des productions artisanales, des bibelots touristiques ». C’est un glissement que l’on rencontre également dans les arts premiers, où telle statuaire traditionnelle s’est muée au fil du temps en monnaie d’échange, perdant sa vocation première et aussi, malheureusement, l’essentiel de ses qualités esthétiques … Cet aspect mercantile ne peut être nié … de nombreux documents en attestent. A. Galland-les Blessés au travail-1914 – Library of Congress – USA André Fournier_- Affiche_expo Art pendant la_guerre_- Lausanne_1917 Bibliothèque de documentations internationales contemporaines. Henri Dangon, – Affiche Salon_des_armées » 1916 – Library of Congress – Prints and Photographs Division Washington, 20540 USA Artisanat de tranchées – Poilus au travail _ Guerre de 1914-18 – André Fournier 1916 – Bibliothèque de documentations internationales contemporaines L’hebdomadaire Le Pays de France », parmi d’autres, organise à cette époque un concours du plus bel objet d’artisanat de tranchée intitulé L’art à la guerre » et des expositions-ventes, présentant le travail des soldats, sont organisées dès l’automne 1915. Quoi qu’il en soit, les poilus » vont fabriquer une quantité d’objets dans des matières très diverses trouvées sur place. Le métal et le bois seront les matériaux de prédilection Cuivre et laiton, aluminium, fer, … provenant des projectiles, de l’équipement individuel, … ils utiliseront aussi, tissus, papier, cuir et végétaux, mie de pain, … A B C D Les 4 objets ci dessus proviennent du site – A découvrir. A. Bateau réalisé à partir de pain de guerre souvenir de 1914-1915 pain de la guerre longueur 22cm B. Peigne a poux réalisé en aluminium gravé campagne 1914-1917 C. Statuette en terre cuite représentant un poilu sculptant une canne avec un serpent _ camp de ZEITENLIK 1917 Pennen D. Pot à tabac en aluminium fait au bois La Mine avril 1916 TARCHER B. Presse-papier Paris-Musée de l’Armée – Dist. RMN-Grand Palais – Emile Cambier Ils vont dessiner, peindre, sculpter, graver, incruster, assembler une foule d’objets détournés de leur fonction première … Poilu déssiné par E. Terraire sapeur 275° d’Inf. Cie Hors-rang – © Dessin de poilu sur un support identifié comme étant du papier peint faux marbre » assez courant à l’époque Casque peint – Artisanat de tranchée – Trench art – National World War I Museum – Kansas City, MO – DSC07640 * L’amateur de militatria » ou de telle ou telle période marquée par une guerre sera ravi de collectionner tous les objets issus de cet évènement particulier. Si vous êtes un amateur d’Art Populaire … à vous de faire la part des choses. * Parmi tous ces objets, c’est la canne qui m’intéresse … je ne vous apprends rien. C’est un objet plus personnel que le poilu » va s’efforcer de conserver. Elle est nécessaire au soldat qui doit effectuer de longues marches dans des conditions difficiles. Pire, circuler dans les tranchées boueuses et peu aménagées tient de l’exploit … Il ne s’en sépare donc pas. Conditions déplorables du déplacement des poilus – 1914-18 Sources La fabrication des cannes et bâtons que vous allez découvrir est lente. Comme dans un carnet de voyage, le soldat va y inscrire des détails plus personnels, durant des semaines et des mois, des années matricule, dates commémoratives, feuilles de chêne et glands, la représentation d’une épouse ou d’une fiancée, lieu d’emprisonnement, liste des batailles effectuées, de nombreux symboles lierre, serpent, grenade, trèfle, … Détails de cannes de poilus 14-18 … Certaines en sont couvertes. * Plus rares, d’autres deviennent des reliquaires contenant des parties osseuses récupérées après une intervention chirurgicale os, cheveux, … Canne reliquaire – Le fémur du soldat a servi à la fabrication du pommeau. L’intérieur de la corolle d’où sort la partie osseuse porte les couleurs bleu-blanc-rouge » Le fût est taillé avec des départs de branches sur lesquels un serpent s’agrippe. Canne reliquaire de poilu – Diverses médailles et pièces métalliques travaillées agrémentent la composition Au centre et à travers le fût, une cavité a été pratiquée. dans laquelle une partie osseuse a été fixée. Belgique – WW1 – 1914/18 Une autre variante de canne reliquaire provenant de la région de Mons et datée 1914 * Les cannes de poilus sont nombreuses … Beaucoup se ressemblent mais l’interprétation, la facture, l’originalité, …, serviront de critères à votre choix. Durant cette année commémorative 2014, au fil des jours qui passent, j’additionnerai de nombreux exemples et vous ferai découvrir un large échantillon de cette production. Je m’efforcerai, au fur et à mesure, d’analyser chacune d’entre elles. Revenez donc régulièrement sur cette page pour les découvrir. * Abonnez-vous à la Newsletter » En haut de page … Colonne de droite Newsletter » * Le serpent Très bel exemplaire de canne de poilu – Le serpent est l’un des symboles les plus utilisés en ce domaine. . D’innombrables cannes de ce genre existent dans des factures différentes. Dans ce cas, la sculpture est à très hauts reliefs et de belle qualité. Un joli décrochement de la tête du serpent sert de poignée. Cette canne porte les inscriptions … Souvenir de France – Campagne 1918 » … deux sabres entrecroisés figurent entre Campagne » et 1918 ». Une douille en laiton et une pointe en fer partie de clou ont servi de férule embout Technique sculpture et pyrogravure. Hauteur totale 96 cm. * La grenade Canne de poilu monoxyle avec un pommeau en équerre ayant la forme d’un bras et d’une main brandissant une grenade. Le fût est lisse et ne porte qu’une inscription Verdun 1917 ». Sujet original, simple mais de belle facture un peu naïve. – Technique sculpture – Bois houx ? – Embout inexistant. – Hauteur totale 94 cm. Verdun … l’apocalypse ! 1916 … Verdun fut la plus longue et l’une des batailles les plus dévastatrices de la 1ère Guerre mondiale et de l’histoire de la guerre. Verdun apparaît aussi comme l’une des batailles les plus inhumaines auxquelles l’homme se soit livré. L’artillerie causera 80 % des pertes. Le rôle des hommes consiste surtout d’y survivre ou d’y mourir dans les pires conditions sur un terrain devenu en enfer. * Laurus nobilis Bois de La Reine 1916 … un autre souvenir de la région de Verdun et celui-ci est de 1916 … la terrible année. Bois de La Reine – 1916 » c’est la seule inscription qui figure sur cette jolie canne monoxyle. Une main tient une branche de laurier … Laurus nobilis … symbole de la victoire … cette canne appartenait sans doute à un des rares rescapés de cette période infernale. Hauteur totale 86 cm Bois sculpté Trace de férule embout manquante. * La main Cette canne est assez particulière … En effet, nous retrouvons le serpent, le chien, une grenouille relativement récurrente, une main. Jusqu’ici, les symboles sont classiques … S’y ajoutent, une femme dénudée et une inscription Souvenir du Poilu » sans aucun apport supplémentaire lié au propriétaire ! L’ensemble est polychromé … ce qui est inhabituel. Parfois, certaines parties le sont mais les rehauts de couleurs sont en général limités à de petits éléments drapeaux, insignes, certaines annotations, … … rien de plus. Bien évidemment, sur le front, le poilu ne disposait pas facilement d’un ensemble de couleurs différentes. Je suis persuadé que cette canne est le travail d’un soldat en convalescence, produite dans le cadre des expositions, salons ou concours et destinée à la vente au profit des Oeuvres de Guerre. — En somme, un souvenir de poilu — Voici quelques détails Technique Bois monoxyle sculpté et polychromé Bois charme ? Embout inexistant Hauteur 93 cm * Le cochon qui pleure Canne de poilu – Forêt de Chapenoux – Lorraine – 1916 Sujet original et peu fréquent pour une canne … un cochon en pleur avec un casque à pointe … 2 larmes s’échappent des yeux Seul le pommeau est travaillé et porte à l’arrière de cette caricature le monogramme ». Le fût lisse est orné d’un phylactère discret renfermant les inscriptions Foret de Champenoux – Lorraine – 1916 ». Cette canne aurait appartenu ? à Léopold Retailleau 1892-1918 Bois dense et lourd non identifié Technique sculpture Férule embout inexistant Hauteur totale 95 cm. * Articles connexes cliquez H WW1 – Bâton de guerre – Arme improvisée – 14-18 *
objets fabriqués par les poilus dans les tranchées