moteur que l on trouve dans une centrale nucléaire

Leremorquage [nécessaire car la centrale est installée sur une barge dépourvue de moteur] prendra entre dix-huit et vingt jours et coûtera 475 millions de roubles [6,5 millions d’euros]. La centrale nucléaire flottante (le réacteur flottant pour être exact) a contourné la Scandinavie, passant au large de l’Estonie, de la Finlande, de la Suède, du Danemark et de la Lacentrale nucléaire de Civaux Introduction : Nous sommes les élèves de l’option DP3 de la classe de 3ème de Sauzé-Vaussais. Le 17 septembre 2015, nous sommes allés à la centrale nucléaire de Civaux. On a été voir en quoi consistaient les métiers que l’on peut exercer dans cette entreprise et le fonctionnement de la centrale. En1958 en effet, la voiture à moteur nucléaire semblait pouvoir devenir une réalité dans un avenir plus ou moins proche. Il faut se remplacer dans le contexte de l'époque, où l'énergie Principede fonctionnement des centrales nucléaires. Dans une centrale nucléaire on cherche à entretenir la réaction en évitant que le processus diverge. Pour entretenir la réaction, il faut ralentir les neutrons. On utilise pour cela de l’eau (ordinaire ou eau lourde : oxyde de deutérium D 2 O). Pour éviter la divergence, une partie des neutrons est capturée grâce à des barres de Postéle 15-06-2022 à 10:53:53. pour revenir au sujet, forcer la sortie du nucléaire sur les années à venir est un pari très risqué pour l'avenir de la France: tout les scénarios 100% ENR ont besoin de gaz pour le backup (et stockage intersaison), que cela soit du not angka can t help falling in love. Le principe de fonctionnement d’un moteur asynchrone se base sur un champ magnétique tournant. Ce dernier est produit par des tensions alternatives. Lorsqu’un courant circule dans une bobine, cela crée un champ magnétique. L’axe de la bobine porte ce champ, il a une direction et une intensité qui dépendent du courant. Dans le cas d’un courant alternatif, le champ aura la même fréquence du va varier en sens et en direction avec le champ. Lorsque on place deux bobines à proximité l’une de l’autre, on aura un champ résultant qui est la somme vectorielle des deux champs. Pour un moteur triphasé, On dépose les bobines dans le stator avec un angle de 120° les unes des autres, alors nous allons avoir trois champs . En prenant en compte la nature du courant triphasé, on va avoir déphasage de trois champs . Donc le champ magnétique résultant va tourner avec la même fréquence que le courant la valeur est égale à 50tr/s. Parmi les moteurs les plus utilisé dans l’industrie est le moteur asynchrone. Il est peu coûteux, mais on le fabrique en grande série. Ses caractéristiques robustes et un entretien très limité. Pendant son fonctionnement, il ne génère pas d’étincelles par rapport à un moteur à courant continu. Ce type de moteur est utilisé dans la plupart des machines classiques dans le domaine industriel tapis roulants, fraiseuses, …. Force de Laplace Pour comprendre le fonctionnement de ce moteur, on a un conducteur électrique a un longueur L, qui va être soumis à un champ magnétique et il le traverse un courant, il est subit à une force électromagnétique F qu’on l’appelle la force de Laplace pour savoir le sens il faut utiliser la règle de la main droite qui tend à le mettre en mouvement. F= F en newtons I en ampères l en mètre B en tesla α l’angle entre le fil et la direction du champ. Les Constitutions et le principe de fonctionnement du moteur Ce moteur a 2 parties distinctes le stator et le rotor. On appelle l’espace entre le stator et le rotor est l’entrefer. Le stator est la partie fixe du moteur Il constitue de 3 bobines. Ils sont parcourus par un courant alternatif qui possède un nombre de paires de pôles. Le champ magnétique tournant à la vitesse de synchronisme est créé par les courants alternatifs dans le stator ns=f/p ns vitesse de synchrone de rotation en tr/s. f fréquence en Hz = en rad/s Le rotor est soumis à un champ tournant. Il génère ce qu’on appelle des courants induits qui subit à la loi de Lenz, s’opposent à une rotation qui entraînent la rotation du rotor .Il le même sens de la vitesse fréquence n. Remarque la vitesse est toujours légèrement inférieure à s. La partie mobile du moteur est le rotor n’est relié à aucune alimentation. Il y’a deux types de rotor. Le Rotor à cage d’écureuil Il est livré avec un jeu de tiges conductrices, généralement en aluminium, placées dans un empilement de tôles. Les extrémités de la tige sont reliées par deux anneaux conducteurs. La résistance du rotor à cage d’écureuil est très faible on dit qu’il s’agit d’un court-circuit. Le rotor bobiné Le rotor présente une rainure dans laquelle se loge les forment le bobinage triphasé. Les bobinages peuvent se contacter généralement être par 3 bagues et 3 balais, de sorte que les caractéristiques de la machine peuvent se couplage sur le réseau On trouve sur la plaque signalétique une indication de la tension exemple 127V / 230V. Cela veut dire que quel que soit le réseau, l’enroulement doit supporter la tension correspondant à la valeur la plus basse indiquée dans l’exemple est 127V qui correspond à une vitesse nominale. Alors en fonction du réseau, il faut faire un couplage approprié. Le branchement Un moteur triphasé possède 3 enroulements. On les relie à six bornes U1, V1, W1 et U2, V2, W2 .Le positionnement de 3 barrettes nous permet l’alimentation du moteur sous 2 tensions différentes. Calcul du glissement ns vitesse de synchronisme au niveau du champ tournant tr/s n vitesse de rotation du moteur au niveau rotor tr/s ng vitesse relié au glissement tr/s et on aussi ng=ns-n Calcul ng=g*ns soit fg=g*f=fr Le bilan de puissance d’un moteur asynchrone La puissance active et réactive Pa= √3*U*I*cosalpha , Qa= √3*U*I*sinalpha La puissance absorbées S=√3*U*I Elle est transmise au rotor par ce qu’on applelle le couple électromagnétique Ptr La puissance transmise = P – Pfs – Pjs = Tems Tem moment du couple électromagnétique en Nm. s c’est la vitesse angulaire de synchronisme en rad/s avec Les pertes par effet joule qui sont localisées au niveau du stator ,supposons que r est la résistance d’une phase au niveau du stator Pour un couplage étoile PJs = 3*r*I*I Pour le couplage triangle PJs = 3rJ*J Supposons que R est la résistance entre une phase du stator couplé et une intensité en ligne donc PJs = 3 /2*R*I*I La puissance mécanique totale PM Le rotor est entrainé à une vitesse par le couple électromagnétique de moment Tem. Il a ne relation avec la puissance mécanique totale PM. PM=Tem* , soit PM=Tem* =Ptr/ s* =Ptr*1-g PM =Ptr*1-g contient la puissance utile et les pertes mécaniques Les Pertes joules et les pertes fer au rotor Pjr=gPtr on néglige les pertes fer du rotor. Les pertes collectives Ils dépendent de U, f et n qui sont constantes il contient les pertes fer au stator et les pertes mécaniques. Le Couple de perte C’est est une grandeur constante quelle que soit la valeur de vitesse et la charge de la machine. Tc=Pc/ s. La puissance utile Le calcul du rendement Le fonctionnement à vide Un moteur à vide, il n’entraîne aucune charge. Alors On utilise un essai à vide pour déterminer les pertes collectives. Le fonctionnement du moteur asynchrone en charge On parle d’une charge résistive lorsque l’arbre moteur entraîne une charge qui s’oppose au sens de rotation du rotor. Dans le cas d’un régime permanent, le couple moteur et le couple résistant sont égaux Tu=Tr Remarque Le moteur asynchrone peut démarrer en charge. On définit Le point de fonctionnement comme l’intersection entre la courbe qui caractérise le couple résistant et de la courbe de la caractéristique mécanique du moteur . Le point de fonctionnement T ; n va nous permettre de calculer le glissement et la puissance utile du moteur. Démarrage direct d’un moteur asynchrone Lorsqu’on alimente le moteur sous une tension, cela va produire l’appel à un courant ID au niveau du réseau très important 4 à 8In. Elle peut provoquer des chutes de tension c’est ce qu’on l’appelle un n démarrage direct. On l’utilise lorsque le courant ne perturbe pas le réseau. La figure suivante montre le démarrage direct du moteur en 2 sens de marche Démarrage étoile-triangle d’un moteur asynchrone Le principe de ce démarrage est de coupler le stator en étoile pendant la durée du démarrage, puis passer au couplage triangle. On le divise en générale en 2 étapes 1ère étape on commence en étoile, chaque enroulement reçoit est sous tension 3 fois petit à sa tension nominale. Par Conséquence on a l’intensité absorbée est se divise par trois. 2ème étape pour ne durée de 2 à 3 secondes après, on passe en triangle. Inconvénient on a le couplage au démarrage se divise par 3. Ce procédé est possible si seulement si le moteur est conçu pour travailler en couplage triangle sous la tension qui se compose au niveau du réseau. Ce démarrage convient aux machines qui ont une puissance inférieure à 50KW démarré à vide. Démarrage rotorique d’un moteur asynchrone Ce démarrage est en voie de disparition. Il est parmi les meilleurs choix au niveau économique étant le variateur de type électronique. La plaque signalétique d’un moteur asynchrone Le moteur asynchrone monophasé Lorsqu’on alimente deux bobines et on les branche en série sans oublier d’en respecter le sens des enroulements en assurant un courant alternatif monophasé avec une fréquence 50 Hz, alors on va créer entre les bobines un champ qui est de type alternatif avec la même fréquence. On trouve dans ce champ une aiguille placée qui vibre mais il ne tourne pas. Supposons qu’on la lance dans un sens bien déterminée ou bien dans l’autre, alors elle va tourner avec une fréquence de synchronisme. Avec deux phases, il est possible que le moteur tourne avec un tel un sens ou bien l’autre. A cause de cela il va trouver du mal pour démarrer tout seul. Alors Il faut ajouter un dispositif qui va lui permettre de démarrer dans un sens. Il s’agit représenté comme un enroulement ou bien spire auxiliaire. Varier la vitesse d’un moteur asynchrone La vitesse de synchronisation ns dépend de la fréquence fs du courant statorique. Puisque la vitesse n » est très raproché de la vitesse de synchronisme, pour varier la vitesse du moteur, il faut tout simplement changer la fréquence fs. En gardent la valeur du couple utile, pour varier la vitesse ,il faut se concentrer sur le rapport Vs/fs constante. Si vous souhaitez augmenter la vitesse, vous devez augmenter la fréquence et la tension d’alimentation dans la plage de fonctionnement correct de la machine. Nous avons obtenu le réseau caractéristique. La zone utile est un ensemble de segments de droite parallèles. Techniquement, cela permet de très bons réglages de vitesse. Les caractéristiques T=fn du moteur asynchrone pour quelques charges Le modèle équivalent d’un moteur asynchrone Il est important de se souvenir à l’avance de l’expression de la fréquence du courant induit rotorique fr=g*f. Un moteur asynchrone se compose de 2 ensembles de bobinages triphasés se localisent sur le même circuit magnétique. Par analogie, on peut le considérer comme équivalent à un transformateur triphasé à l’arrêt. Sur la figure suivante, on représente le schéma monophasé équivalent trouvé par l’analogie avec le transformateur et le schéma synoptique. Nous avons remarqué les éléments de défaut classiques sur cette image la résistance série des enroulements primaire et secondaire, ainsi que l’inductance de fuite. D’autre part, nous exprimons le transformateur équivalent comme une simple inductance mutuelle entre deux primaire et secondaire. Nous devons bien savoir que, lorsque le moteur tourne, les fréquences des courants et des tensions au primaire et au secondaire du transformateur ne sont pas égaux. Pour construire un schéma équivalent simple en pratique, on fait de la division de l’équation de maille a niveau du secondaire par le glissement g, cela va produire ce qu’on appelle une inductance de fuite équivalente à la fréquence f. On peut considérer que les fréquences du primaire et du secondaire sont identiques. On va prendre alors le schéma monophasé équivalent suivant Rf est la résistance équivalente aux pertes fer. Lm est l’inductance magnétisante. R1 Résistance des conducteurs statoriques. L c’est l’inductance qui représente la fuite au niveau du primaire. R’2/g est définié comme la résistance équivalente aux conducteurs rotoriques au niveau du stator. Enfin,je vous invite de lire aussi sur notre site Empreinte digitale avec Arduino pour l’ouverture de porte Automatisation et instrumentation industrielle -Explication simple Capteur de pression Principe de fonctionement et technologie En Inde, la loi du silence sur les déboires de l’industrie nucléaire est draconienne. Mais grâce à l’action infatigable de Pradeep Indulkar, ingénieur du nucléaire reconverti en réalisateur de documentaires antinucléaires, le martyr de la ville de Tarapur, voisine d’une centrale nucléaire fuyarde, filtre au travers du mur de la censure d’ Indulkar, ingénieur du nucléaire, parce qu’il souffrait de maladies provoquées par son métier, est devenu militant antinucléaire. Il a réalisé deux documentaires "High Power" sur la centrale nucléaire de Tarapur et sur ses impacts sanitaires et socio-économiques dramatiques, et "Jaïtapur en direct", autre documentaire sur les luttes contre le projet d’Areva de construire six réacteurs EPR à Jaïtapur, qui constitueraient la plus grande centrale nucléaire au monde – en pleine zone sismique. Le directeur général de l’AIEA, Yukiya Amano, écoute un briefing sur les "améliorations de sûreté" censément apportées à la centrale de Tarapur à la suite de Fukushima 12 mars 2013. Loi du silence En Inde, la loi du silence s’applique à l’industrie nucléaire de manière beaucoup plus stricte que nulle part ailleurs. La vente de radiamètres étant interdite dans ce pays, les habitants ne peuvent pas vérifier la radioactivité des sols, ni des aliments. Sur les sites internet, très peu d’informations arrivent à filtrer, toujours les mêmes, très sommaires. L’AIEA Agence Internationale de l’Énergie Atomique elle-même n’est au courant de rien d’important juste un événement de niveau 1 sur l’échelle INES à Tarapur. Selon ce critère, la centrale serait donc la plus fiable du monde ! Pourtant l’état sanitaire décrit dans "High Power" prouve que la région autour de la centrale de Tarapur est fortement contaminée par la radioactivité. L’État indien cache cette vérité et la communauté internationale s’accommode très bien de ce silence. Yukiya Amano visite la salle de commande de la centrale de Tarapur 12 mars 2013. Maladies radio-induites "High Power" nous montre une population qui souffre non seulement d’avoir été déportée brutalement, spoliée, exploitée par l’industrie nucléaire, mais aussi d’avoir été contaminée par des radionucléides échappés de la centrale nucléaire de Tarapur au cours de fuites accidentelles. Des témoins racontent les maladies dont ils souffrent cancers de la thyroïde et d’autres types inconnus dans la région, stérilité, fausses couches, crises cardiaques, paralysies, tuberculose, maux de tête, hypertension, problèmes de reins, handicaps moteurs, maladies psychiatriques, mortalité infantile, douleurs articulaires, etc. Exactement les mêmes pathologies que celles qui ont été décrites à Tchernobyl. Tous les témoins soupçonnent la centrale d’être la cause de leurs maladies et de nombreux décès suspects. Sonia Save, médecin- chef de la clinique de Tarapur, confirme la réalité de ces maladies inhabituelles et leur cause la radioactivité. Une ville totalement sinistrée Tarapur, ville martyre, se vide de ses habitants. Elle meurt avec eux. Des quartiers abandonnés, une population sacrifiée au profit de la centrale nucléaire qui vit dans la précarité la plus totale, sans même l’eau courante ni l’électricité ! La nature souffre des ondes électromagnétiques émises par les lignes THT acheminant l’électricité produite par la centrale les plantes refusent de se développer normalement et ne portent plus les fruits attendus. Les populations de poissons ont disparu dans la zone de la centrale. Tarapur, autrefois port de pêche actif et productif, est désert. Les pêcheurs n’ont pas les moyens de payer du fuel pour aller pêcher au large et s’ils s’approchent trop près de la centrale, on leur tire dessus. La pêche de subsistance ne suffit plus à nourrir la population. Ce tract de la NPCIL Nuclear Power Corporation of India vante le fait que "les activités de pêche continuent à proximité des centrales nucléaires". Allez dire ça aux pêcheurs de Tarapur... Mais cette situation sanitaire et économique désastreuse est connue des Indiens qui se mobilisent contre le projet d’Areva de construire six réacteurs EPR à Jaïtapur, qui constitueraient la plus grande centrale nucléaire au monde – en pleine zone sismique ! La centrale de Tarapur, qui était censée être un facteur de progrès social et économique pour la région, a provoqué exactement l’inverse expropriations sans compensations, violences policières, misère, chômage, maladies radio-induites, ghettoïsation des populations. La pollution chimique et thermique a ravagé les fonds marins. Cette centrale a provoqué autour d’elle une catastrophe écologique, sanitaire et sociale voilà en trois mots le message que Pradeep Indulkar tente de faire passer. La centrale de Tarapur La centrale n°1 comprend deux réacteurs à eau bouillante de 160 MW chacun, qui sont les premiers à avoir été construits en Asie, les travaux ayant débuté en 1964 et la mise en service effectuée en 1969. La centrale n°2 est constituée de deux réacteurs à eau lourde pressurisée de 540 MW chacun. Il s’agit de la centrale la plus importante installée en Inde. Elle a été construite en 6 ans, la mise en service du premier réacteur s’est produite en 2005 et celle du second en 2006. Les accidents survenus à Tarapur D’après Pradeep Indulkar, le gouvernement indien tient secret toute information concernant le nucléaire. Interrogée, l’AERB équivalent de l’Autorité de Sûreté Nucléaire en Inde n’ a donné aucune réponse. La transparence n’existe pas en Inde. Cela signifie qu’on ne peut pas remonter aux sources des déclarations d’accidents. Cependant, on trouve sur internet des rapports succincts qui relatent des accidents et des incidents nucléaires qui seraient survenus dans cette centrale En septembre 1973, des dysfonctionnements de vannes, de pompes et de barres de contrôle avaient provoqué un niveau de radioactivité beaucoup plus élevé que ne le permettent les normes internationales de protection contre les radiations. Une opération avait été menée pour que le poisson contaminé ne soit pas mis sur le marché. Le gouvernement avait indemnisé les pêcheurs. Les pêcheurs contaminés avaient été soignés en secret. La centrale avait été fermée jusqu’à ce que les problèmes techniques ne fussent résolus. Une fuite majeure aurait eu lieu en 1974 à Tarapur qui aurait même fait envisager à Indira Gandhi au pouvoir à ce moment-là de fermer le réacteur en cause ou le site... On n’a jamais su la gravité de l’accident sur l’échelle INES. Il y a pourtant eu deux morts sur le coup et un troisième, l’ingénieur en chef, au bout de trois ans d’agonie. En 1979, une importante fuite d’eau radioactive a exposé 300 travailleurs à des doses très au-dessus des normes. Le 10 septembre 1989 s’est produite une fuite d’iode radioactive, les réparations ont duré une année et coûté environ 78 millions de dollars. La radioactivité retrouvée dans des algues près de la centrale était 700 fois supérieure au niveau normal. Le 13 mai 1992, un réacteur nucléaire de Tarapur a relâché une quantité anormale de radioactivité en raison d’une fuite sur une tuyauterie de condenseur de secours. La fuite a libéré une radioactivité de 12 curies 444 milliards de Becquerels dans l’environnement. La réparation a duré deux mois et a coûté deux milliards de dollars. L’origine de la défaillance est attribuée à de la corrosion sous contrainte thermique Le physicien indien Ramana, dans son récent livre The power of promise consacré au programme nucléaire indien, confirme les nombreux incidents survenus dans le pays avec fuites de produits radioactifs. Il informe également de l’usage de MOX, utilisé à Tarapur depuis mai 1983 et fourni par Areva. Ce combustible nucléaire enrichi au plutonium est beaucoup plus énergétique mais aussi beaucoup plus dangereux et radio-toxique que le combustible habituel à l’uranium. Jacques Terracher Tarapur un ex-patron de la sûreté nucléaire dénonce le danger Dans une interview télévisée de début 2013, l’ex-président de l’AERB l’autorité de sûreté nucléaire indienne Adinarayana Gopalakrishnan, très critique de cette institution qu’il a présidée pendant 3 ans de 1993 à 1996, ne mâche pas ses mots concernant la "sûreté" de la centrale nucléaire de Tarapur. Il révèle que, dès 1996, les experts en sûreté nucléaire auprès de la Maison Blanche, ainsi que ceux de General Electric, lui ont indiqué que, si l’Inde se souciait de sûreté nucléaire, elle devrait fermer définitivement les deux réacteurs de Tarapur. C’était il y a bientôt 20 ans... et ils sont encore en activité. Pour Gopalakrishnan, la centrale de Tarapur est une "bombe à retardement" et l’Inde est "au bord du désastre". Xavier Rabilloud Comme l’écrit avec un humour grinçant une blogueuse surnommée Jessica, Macron est le président le plus écologique que la France n’ait jamais eu "il n’a jamais été au charbon, ses promesses de campagnes sont biodégradables, il recycle ses ministres et il brasse plus d’air qu’un parc éolien" Au-delà de l’humour, c’est un sujet intéressant à creuser, car la question peut être posée plus sérieusement en quoi Macron serait-il écolo ? Les voitures électriques, censées supprimer la pollution dégagée par les moteurs thermiques ? Sachant que l’autonomie d’une voiture électrique peut être au maximum de 500 km, cela correspond sur une autoroute à 4 heures de conduite...mais quid en cas de bouchons...provoqués par une tempête de neige par exemple ? Qui a oublié cette fameuse tempête de neige nommée Bella, faisant tomber 50 cm de neige en 2 jours, un certain 29 décembre 2020 qui a bloqué pendant des heures des centaines de véhicules sur l’autoroute qui relie Clermont-Ferrand à Béziers ? lien Au bout de 3 heures de blocage, étant obligés de faire tourner leur moteur pour ne pas subir le froid, ou d’autres problèmes mécaniques, quelle solution restera-t-il aux voyageurs ?...et qui viendrait les dépanner puisque tous les véhicules seraient électriques, y compris celui des dépanneurs ? Et il n’y a pas que l’hiver qui pourrait poser problème... car, nous avons connu cet été plusieurs épisodes de canicule...qui dit canicule dit utilisation de la clim dans les véhicules, et donc consommation supplémentaire d’électricité, d’autant que lors des départs/retour de vacances, il est bien connu que les bouchons se multiplient 860 km de bouchons cumulés, lors des départs de vacances lien et 770 km pour les retours en 2022, entraînant une autre surconsommation d’électricité. lien Il est facile d’imaginer le chaos qui s’en suivrait, tant en été qu’en hiver, si ces véhicules électriques se trouvent finalement en panne sur l’autoroute… Au-delà de cette réflexion, d’autres problèmes surgissent, car le recyclage des batteries coûte cher, raison pour laquelle, elles sont la plupart du temps stockées, provoquant une nouvelle pollution... Mais la raison principale est que le tout-électrique va provoquer un énorme accroissement de consommation électrique, et donc toujours plus de centrales nucléaires… Revenons au bilan présidentiel en matière de lutte contre le changement climatique. On sait que notre pays est largement en retard sur l’ensemble des pays de l’union européenne, 17ème au sein de l’union européenne, piégé dans son choix de politique des petits pas »…lien On sait aussi que pour la rentrée, Macron serait prêt à décider des mesures exceptionnelles ? pour rattraper son retard, mais qui peut encore le croire, d’autant que le quinquennat précédent a montré les limites de l’action gouvernementales ? Au moment où 28 des 56 réacteurs disponibles sont à l’arrêt, lien et où la Russie a décidé d’un chantage au gaz, on ne voit pas très bien comment le pays pourrait enfin prendre le virage vers les énergies propres. Lien Pour être plus précis, en ce moment, le parc nucléaire ne produit plus que 23,6 GW sur les 61,4 GW possibles soit presque le tiers du potentiel... Ajoutons que la sécheresse exceptionnelle que nous connaissons amplifie le problème, car les centrales nucléaires ont besoin de beaucoup d’eau pour refroidir les réacteurs la centrale de Golfech en a fait les frais, et elle n’est pas la seule, le Blayais, Chooz, Cattenom sont aussi concernés. lien D’autres réacteurs ont du ralentir leur production, comme par exemple ceux de St Alban, Tricastin, Dampierre, Belleville...lien Rappelons aussi qu’un réacteur prélève 3m3 d’eau par seconde, provoquant l’évaporation d’un demi mètre cube d’eau. lien N oublions pas pour autant les centrales situées au bord des côtes de la Mer du Nord en effet, la canicule a provoqué une prolifération d’algues, lesquelles pourraient boucher des canalisations destinées au refroidissement des réacteurs. Et la situation devrait empirer dans les années suivantes s’il faut en croire la carte réalisée par explorer 2070 » qui montre les projections de sécheresse pour 2050… Pour tenter de répondre à cette urgence, ce gouvernement propose des solutions discutables, comme on l’a vu avec les voitures électriques...il propose de déboiser des forêts entières pour implanter des parcs photovoltaïques. Lien Il y a pourtant une solution bien moins dévastatrice, c’est tout simplement d’équiper tous les toits du pays ce qui représente une surface considérable. Beaucoup de fausses informations ont été communiquées ici ou là, afin de démontrer que le photovoltaïque ne serait pas une alternative crédible...en réalité, la production électrique annuelle actuelle correspond à un carré de 25 km de coté 500 km²...alors que la surface couverte d’infrastructure en France bordures d’autoroutes, et toitures diverses correspond à environ 30 000 km². lien La Chine a déjà au moins une autoroute solaire, qui devrait permettre la production d’un million de kWh par an. lien Pareil pour l’éolien le choix principal est d’implanter ici ou la des parcs éoliens, qui ne font pas l'unanimité...oubliant qu’il y a une autre solution, c’est équiper d’abord les maisons, les immeubles, les batiments industriels, de petites éoliennes à axe vertical, moins dommageables pour l’environnement, et quasi tout autant efficaces, même si elles sont un peu plus onéreuses, car elles sauvegardent du terrain au sol, et en permettant la consommation sur place de l’énergie produite, elles évitent un gaspillage lors du transport énergétique. Lien. Alors quel avenir pour le plan énergétique de Macron »...va-t-il rejoindre les plans divers et variés qui l’ont précédé, et à la longue liste des promesses non tenues ? L’avenir nous le dira, car comme dit mon vieil ami africain si tu veux voler avec les aigles, arrête de nager avec les canards ». Le dessin illustrant l’article est de Mutio Merci aux internautes pour leur aide précieuse Olivier Cabanel Articles anciens pile poil une farce énergétique emporté par le fioul nucléaire, l’énergie du passé Le complot nucléaire L’électricité, c’est gratuit Les énergies, c’est du propre Après Totness, Feldheim Totness enlève le haut. Le caillou dans la chaussure Un avenir radieux ou irradié Sans transition, la chute ! L’énergie en partage Il y a ceux qui nous pompent l’air… Comment tourner la page du nucléaire, du pétrole et du charbon Au pays du soleil, le vent ! De l’eau dans le gasoil Roulez, roulez, petits plastiques Faire le plein avec du vide MHD, l’énergie cachée du futur Quand les ordures se changent en or Vive l’énergie positive Sortir en douceur du nucléaire Du pétrole sous les sabots Energies propres en Suède De la fuite dans les idées L’imagination au pouvoir Tel un avion sans kérosène Rouler malin D’autres énergies pour sortir de la crise Au chaud sur la terre de glace Simple comme l’eau chaude Témoignage sur le photovoltaïque en France Le plein de cochon à la pompe Le nucléaire dépassé par des cochons Déchets, de l’or dans nos poubelles En France on a pas de pétrole, et pas d’idées non plus mars 24, 2020Les différents types de matières premières des cuves en plastiqueLes plastiques font partie de la vie terrestre, on en voit presque partout. Sans plastique, que serait votre vie ? 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Ce système utilise le même principe, c’est-à-dire la transformation de la chaleur en […] Article niveau fin de collège 👽👽👽 Note si tu arrives directement sur ce billet, on te conseille de relire les précédents la radioactivité, d’où elle vient, les risques, la découverte de l’Uranium. Dans le précédent article ici, nous t’avons expliqué que dans une centrale nucléaire, on produisait de la vapeur permettant d’entraîner la rotation d’une grande turbine. La vapeur se forme en apportant une grande quantité de chaleur à de l’eau liquide. Cette chaleur est produite grâce à des réactions nucléaires on provoque la fission d’atomes d’Uranium 235, c’est-à-dire la cassure de leur noyau par l’impact d’un neutron. Et tout cela se fait en chaîne. En France la technologie s’appelle le REP ou Réacteur à Eau sous Pression on va te montrer aujourd’hui comment tout cela s’organise ! Produire de la vapeur Le but est de faire chauffer de l’eau comme tu peux le faire dans une cocotte minute à la maison. Sauf qu’ici, c’est une cocotte géante et que la pression y est beaucoup plus élevée ; on te conseille de relire ce précédent billet consacré à la cocotte minute. Cette grande cocotte s’appelle un générateur de vapeur » et dans une seule tranche* d’une centrale nucléaire, on trouve 3 ou 4 générateurs de vapeur cela dépend de la puissance. * une tranche, c’est toute l’installation contenant un seul réacteur nucléaire et une turbine. Dans une centrale nucléaire française, il y a généralement plusieurs tranches à un même endroit à la centrale de Gravelines, il y a 6 tranches ! Un générateur de vapeur est donc une enceinte contenant une réserve d’eau et des tubes en forme de U grâce auxquels se fait l’échange de chaleur à l’intérieur de ces tubes, circule de l’eau très chaude d’un autre circuit d’eau appelé circuit primaire » que nous verrons un peu plus loin. L’eau qui va être transformée en vapeur circule donc dans un circuit fermé, qu’on appelle circuit secondaire il comprend, dans les grandes lignes, des pompes pour faire circuler l’eau, les générateurs de vapeur, les conduites pour amener la vapeur jusqu’à la turbine, un condenseur pour condenser la vapeur après son passage dans la turbine et des conduites pour ramener cette eau au générateur de vapeur. Le circuit en bleu est le circuit secondaire. Il contient l’eau qui va se transformer en vapeur à haute pression. Après passage dans la turbine, la vapeur a moins d’énergie elle s’est refroidie et a perdu en pression. Elle est condensée en eau ce qui permet de recommencer le cycle. Et hop, retour vers le générateur de vapeur. La source chaude et le circuit primaire Mais d’où vient la chaleur reçue par l’eau du circuit secondaire ? On l’a dit, elle provient de réactions nucléaires ! Les réactions nucléaires sont des réactions qui se produisent au sein d’une partie sensible » de l’installation qu’on appelle le réacteur ». Et pour récupérer la chaleur dégagée par ces réactions, c’est encore de l’eau qui va être utilisée il y a d’autres possibilités mais dans le cas des REP, c’est de l’eau. On dit que c’est le fluide caloporteur ». Cette eau circule dans un circuit fermé le circuit primaire. Mais attends un peu ! On a parlé de l’uranium, mais comment il se présente ? La mise en forme du combustible dans une centrale nucléaire Dans la filière REP dont il est question pour tous les réacteurs français, le cœur du réacteur contient le combustible* uranium sous forme d’oxyde d’uranium UO2. Celui-ci est conditionné en petites pastilles enfermées dans des gaines métalliques étanches, appelées crayons, faites d’un alliage particulier**. * Le terme combustible est le vocabulaire utilisé pour parler des assemblages d’uranium au sein du réacteur. Il ne s’agit pourtant pas d’une combustion qui est une réaction chimique. ** Le zirconium a été choisi pour sa faculté à laisser passer les neutrons issus de la fission. Les crayons sont ensuite regroupés en assemblages, eux mêmes disposés dans une cuve remplie d’eau additionnée d’une solution particulière elle contient du bore qui absorbe les neutrons. Le cœur du réacteur, c’est l’ensemble des assemblages de combustible. Pour éviter la dissémination de la radioactivité particules et rayonnements vers l’extérieur, plusieurs barrières sont prévues la gaine métallique des pastilles, le circuit primaire la cuve et une enceinte en béton qui recouvre le tout. Lorsqu’on veut arrêter le réacteur, un système est activé il permet de plonger des barres faites en un matériau qui absorbe les neutrons. Les réactions s’arrêtent ! Le combustible dans le réacteur. Les 3 barrières pour confiner la radioactivité – la gaine métallique des pastilles, – le circuit primaire en orange, – l’enceinte en béton en forme de dôme représenté en noir Le circuit primaire contient le combustible dans le réacteur et la cuve de l’eau qui circule en circuit fermé et s’échauffe à plus de 300 °C par son passage dans la cuve autour du combustible elle récupère l’énergie produite par les réactions nucléaires, les pompes primaires qui mettent l’eau en circulation un pressuriseur qui règle la pression à une valeur élevée 150 bar environ soit plus de 150 fois la pression atmosphérique cela pour s’assurer que l’eau soit liquide à la température de 300°C au sein de la cuve les générateurs de vapeur contenant plus de 3000 tubes en U. L’eau du circuit primaire circule à l’intérieur des tubes en U, et l’eau alimentaire du circuit secondaire circule à l’extérieur l’eau du circuit primaire cède sa chaleur à l’eau du secondaire. REP avec 3 générateurs de vapeur configuration de la centrale de Gravelines En résumé On peut donc désormais présenter un schéma explicatif complet d’une centrale à REP avec tous les circuits Trois circuits indépendants et fermés assurent le bon fonctionnement d’une centrale nucléaire REP le circuit primaire, où de l’eau sous pression circule en circuit fermé autour du combustible de façon à extraire l’énergie produite par les réactions nucléaires, le circuit secondaire, indépendant du premier là où se forme la vapeur cheminant vers la turbine ainsi la vapeur formée n’est pas en contact avec le cœur et ne contient aucune radioactivité. le circuit de refroidissement permettant la condensation de la vapeur après son passage dans la turbine ce circuit est de l’eau venant d’une rivière*, ou de la mer qui circule dans des tubes au niveau du condenseur et le refroidit. * L’eau de la rivière est alors elle-même refroidie au sein d’un réfrigérant atmosphérique on t’en avait parlé ici. Est-ce que c’est dangereux ? La question de la sûreté des installations et celle de la gestion des déchets le combustible qui a séjourné dans le réacteur est qu’on ressort lorsqu’il est usé » restent des préoccupations fortes, pour lesquelles des réponses existent et méritent un approfondissement. Nous reviendrons sur la gestion des déchets et de la sécurité un peu plus tard voir le billet sur Tchernobyl ici Auteur Pascale Baugé du blog Le Monde et Nous

moteur que l on trouve dans une centrale nucléaire